Voix de Victoire août 2017


MOT DU PASTEUR

Beaucoup de pluie et peu de soleil en cette période de l’année alors que nous devrions profiter de la chaleur et du soleil.

Nous regardons la masse nuageuse et nous percevons très peu le soleil et de ce fait beaucoup de personnes pour ne pas dire la majorité tombent dans la déprime.

Un fait demeure que la plupart oublie, c’est que derrière cette masse nuageuse le soleil brille et sa chaleur fait son effet. Dernièrement, je réalise que même s’il ne fait pas soleil le chauffe-eau solaire de la piscine jette de la chaleur. Cet été, je n’avais pas mis ce système en fonction dû au manque de soleil. Je me suis privé d’augmenter la chaleur de la piscine simplement parce que je n’avais pas tourné la valve sur la fonction de la chaleur; en le faisant, j’ai réalisé que l’eau venant du système était chaude en dépit des nuages.

Il en est malheureusement ainsi parfois dans nos vies lorsque des temps difficiles surviennent. Nous pensons que Dieu n’est pas à l’œuvre, alors nous sommes portés à nous décourager et à être maussades, mais sachons que comme le soleil derrière les nuages fait son effet, de même le Dieu de la Parole est toujours là et qu’Il attend simplement que nous mettions notre communication en mode.

David avait cette certitude que malgré l’adversité dans sa vie Dieu entendait ses cris.

Ps. 34 :7 : Quand un malheureux crie, l’Éternel entend, et il le sauve de toutes ses détresses.

Dieu est Fidèle ne l’oublie jamais.

Bonne fin d’été!

 

L’intrigue de la souffrance (par Christian Viau)

Je viens de terminer la lecture du livre de Job. Ce que je retiens, c’est que la souffrance existe et atteint parfois les hommes justes, et toute souffrance n’est pas un châtiment, elle est employée par Dieu pour éprouver notre foi. (1Pi. 1,6-7)

Dans le livre de Job, nous voyons ses trois amis qui lui disent qu’il est impossible que le juste souffre et que la souffrance est une punition divine. Job se défend, qu’il n’a pas péché. Au chapitre 13,24, Job dans sa souffrance emploie des propos irréfléchis, il accuse Dieu de vivre une injustice en mentionnant « il me considère comme son ennemi » (Job 20,24).

Il est parfois difficile d’accepter la souffrance physique ou morale et à l’instar de Job, la souffrance nous apparaît comme une intrigue (Pr. 20,24).

Le point que je veux vous amener, la souffrance à travers l’épreuve peut parfois nous conduire à des jugements précités sur Dieu. Ces propos irraisonnés faussent la réalité, biaisent la Vérité au point d’accuser Dieu d’injustice, tout comme Job lorsqu’il dit de Dieu « tu me considères comme un ennemi ».

Que faire dans ces moments difficiles ? À l’exemple du Seigneur Jésus, fléchir les genoux devant le Père.

Au jardin des Oliviers, Jésus est abattu par la vision de la souffrance qu’il va subir : « mon âme est triste jusqu’à la mort ». Jésus dans la prière n’a pas demandé d’éviter l’épreuve. Il a plutôt accepté l’épreuve comme étant la volonté de Dieu en disant : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Mat. 26,39)

Le récit de Job me dit qu’il ne faut chercher le pourquoi du comment de l’épreuve avec notre intelligence. Mais plutôt de fléchir les genoux devant Notre Père et dire : Seigneur secours-moi (Pr. 20,22). Car le Seigneur vous donnera la force, afin que vous puissiez supporter la souffrance dans l’épreuve. Jésus a dit : « qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher »       (Luc 18,1). Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance (Ésaïe 40,29).

 

Calendrier août 2017