Voix de victoire de juillet 2019


Mot du Pasteur

Dieu a des bénédictions en réserve pour chacun de nous et son désir c’est que nous puissions saisir chacune d’elles.

Parfois il y a des bénédictions qui sont à notre portée sans que nous le réalisions et de ce fait nous ne pouvons les saisir.

Dieu veut nous bénir d’une façon spéciale lorsque nous nous réunissons lors de nos communions fraternelles. C’est ce que nous voyons dans la Parole de Dieu.

Dès le début de l’Église primitive nous voyons l’importance d’être ensemble même en dehors.

Act.2 :42  Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières.

J’aimerais attirer votre attention sur le Ps 133 : Cantique des degrés. De David. Voici, oh ! Qu’il est agréable, qu’il est doux Pour des frères de demeurer ensemble.  C’est comme l’huile précieuse qui, répandue sur la tête, Descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, Qui descend sur le bord de ses vêtements. C’est comme la rosée de l’Hermon, Qui descend sur les montagnes de Sion ; Car c’est là que l’Éternel envoie la bénédiction, La vie, pour l’éternité.

Deux illustrations employées par le Psalmiste;

Elle est comme l’huile qui symbolise le St-Esprit et de ce fait la joie et l’onction.

Comme la rosée qui représente le rafraîchissement que Dieu veut nous accorder en abondance.

Cet été, je vous encourage à prendre du temps ensemble entre frères (sœurs) hors du contexte de l’église.

Bon été à chacun de vous et bonnes bénédictions ensemble.

Pasteur Gilles et Louise


Des comportements extrêmes

Jean 4.31-34: ” Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange. Mais il leur dit: J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger? Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son oeuvre.”

Une des préoccupations principales aujourd’hui se porte sur la nourriture. On parle de plus en plus de “mal bouffe” et des conséquences liées à une mauvaise alimentation. Ainsi les industries ont compris l’intérêt qui est le leur de nous proposer des produits dont les vertus principales sont de nous aider à équilibrer notre corps.
Malheureusement lorsque l’on parle d’alimentation nous trouvons toutes sortes de comportements.

A chaque extrémité des comportements alimentaires vous trouverez les anorexiques et les boulimiques, et entre ces deux extrêmes, il y a une foule composée de personnes dont certaines font le yoyo avec leur poids en testant les derniers régimes à la mode, tandis que d’autres calculent scrupuleusement la moindre calorie ingurgitée. Sans parler de ceux qui recherchent le dernier produit bio par souci de manger sain.

On en arrive à dire: “Dis-moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es!”

La nourriture devient alors un vecteur d’analyse comportementale qui permet de définir qui nous sommes réellement!

Mais une question reste encore longtemps en suspens:
“Est-ce la nourriture qui nous influence dans nos comportements quotidiens? Ou bien est-ce notre personnalité qui influe sur notre comportement alimentaire?”

Tout cela devient très intéressant lorsque nous le transposons dans le domaine spirituel.

En effet, les principes de fonctionnement spirituel nous apprennent qu’il existe aussi une nourriture spirituelle!
Nous pouvons déclarer sans hésiter que la façon dont Jésus se nourrissait spirituellement est la plus équilibrée et la plus à même de participer au bon développement spirituel.

Mais avec quoi Jésus se nourrissait-il ?

D’où puisait-il sa nourriture spirituelle?

Le Christ puisait ses forces et sa joie en faisant la volonté de son père et en accomplissant son œuvre. C’est en s’occupant continuellement à satisfaire ces deux buts qu’il parvenait à remplir son âme.

Mais face à un tel exemple n’avons-nous pas quelques dysfonctionnements dans notre comportement alimentaire en ce qui concerne nos âmes?

Pasteur Jean Ruland


 

Témoignage de Julie Paquet

Appel :

Lorsque j’avais 9 ans, pendant la présentation d’un couple missionnaire à mon église, j’ai clairement senti Dieu me dire « écoute bien car un jour se sera toi». Je suis vraiment reconnaissante que les enfants participaient aussi à cette réunion missionnaire. Dieu l’a utilisée pour m’appeler à être missionnaire.

Enseignement :

Quand j’étais petite, mon pasteur a dit qu’il faut lire sa Bible à chaque jour. Donc, j’ai commencé à la lire un chapitre par jour. Un jour que je lisais Jacques 1, je me lamentais en même temps de ce que je n’avais pas beaucoup d’amis. Au travers du texte sur l’homme qui se regarde et oublie aussitôt comment il est, j’ai senti Dieu me dire : « la raison que tu n’as pas beaucoup d’amis, ce n’est pas parce que les autres ne savent pas à quel point tu es merveilleuse. C’est parce que tu es égoïste. » C’est alors que j’ai su que je devais changer de perspective et d’attitude. Je devais travailler sur ce que moi j’avais à changer.

Réconfort :

Quand j’avais 11 ans, ma mère a été hospitalisée pendant quelques temps. Un soir, je sentais que cette situation était vraiment au-dessus de mes forces. J’ai donc commencé à prier en disant à Dieu : « Seigneur, je n’en peux plus. Aide-moi.» Pendant que je priais, j’ai senti une paix profonde (plus que tout ce que j’avais ressenti dans ma vie!) me remplir et j’ai été me coucher; j’étais en paix. P.S. Ma mère est revenue de l’hôpital quelque temps plus tard.Julie au Japon xxx


 

Ma princesse: Il est tout à fait normal de pleurer

(Encouragement pour les femmes)

Je vois comment il t’est difficile de maîtriser ton cœur, et je sais que tu veux vivre une vie loin de la douleur et du chagrin.

Je te demande de faire un pas de plus vers ton Père céleste en criant vers moi quand tu es blessée. Laisse-moi te guérir. Te souviens-tu du roi David que j’avais choisi? Il a crié vers moi au milieu de ses peurs, ses déceptions puis son péché, et j’ai répondu. Tu es aussi celle que j’ai choisie, tu es ma fille… alors c’est tout à fait normal de pleurer et de pousser des cris vers moi.

Je ne m’attends pas à ce que tu prétendes que la peine n’est pas réelle. C’est la vérité et les larmes te donneront la liberté que je veux que tu connaisses.

Maintenant, laisse aller cette partie de ton cœur que moi seul peux guérir. Laisse ton Père céleste te prendre pendant que tu pleures.

Je t’aime,

Ton Roi qui essuie tes larmes.

« Ceux qui sèment avec des larmes moissonneront avec des champs d’allégresse. » Psaume 126.5

(Tiré du livre « Ma Princesse, Lettres du Père à sa chérie » par Sheri Rose Shepherd)