Voix de Victoire du mois de mai 2021


Mot du pasteur

Ce mois-ci, nous allons célébrer le jour de la Pentecôte, qui pour la majorité des chrétiens Pentecôtistes, revêt une importance assez particulière car elle est un rappel sur le début de l’église dans le Nouveau-Testament.

Jésus avait promis qu’Il enverrait le consolateur (Saint-Esprit).

Jn.16.7-11 Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera.

Si le Saint-Esprit fait une œuvre dans le cœur des non croyants en les convaincant en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement (Il le fait encore). N’oublions pas qu’Il fait un œuvre dans le cœur du croyant et ceci à chaque jour car Il habite en lui. Chaque jour, Il désire nous conduire dans toute la vérité de la Parole de Dieu, Il désire nous remplir à chaque jour de sa puissance transformatrice par le fruit de l’Esprit mais aussi me communiquer les dons spirituels afin que je vive dans la joie de mon salut.

Que chaque jour soit une Pentecôte pour le croyant non seulement avoir une coupe remplie, mais une coupe qui déborde.

A chacun de vous, une pentecôte journalière.

Pasteur Gilles Couture


Réfléchir sur notre vie chrétienne

2 Corinthiens 13:5

Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous?

La nouvelle naissance donne naissance à une nouvelle vie.

La nouvelle naissance, ce sont de nouvelles priorités, une nouvelle façon de penser, qui commence par une repentance. Qui nous conduit à une nouvelle vie.

Ce n’est plus nous qui vivons, mais Christ qui vit en nous. Lorsque l’on s’éloigne de cela, alors c’est l’homme qui reprend la place et tout devient centré sur l’homme.

Dans l’église, on remarque les chrétiens de la première génération, ceux qui ont gardé le fondement de Jésus et des apôtres, centré sur Dieu et sa Parole. Qui sont restés bouillants pour le Seigneur malgré les années.

Certains disent, oh! vous savez avec les années, la vie chrétienne s’étiole, non, quelqu’un a dit: C’est en bout de piste que l’avion atteint sa pleine puissance. Ce sont ceux qui sont resté sur la voie étroite.

Pour d’autres, ils connaissent le Seigneur depuis 50 ans, mais se trouvent sur la voie large. Ils ne vivent pas la nouvelle vie. Ils vont à l’église, chantent les cantiques, prient, lisent la bible, mais ils vivent leur vie chrétienne sur la voie large.

Une vie chrétienne de la facilité, qui ne coûte rien, aucun sacrifice, aucun engagement à servir, pas trop exigent, c’est quand cela me plait et comme cela me plait. Sans persécution, sans souffrance, seulement le Dieu qui béni, pas qui demande un effort.

Ce n’est pas le nombre d’année vécue dans l’église qui est important, mais la vie de Dieu en moi qui se traduit par une obéissance et à une vie sanctifiée. Nos enfants ont besoin d’exemples, des parents consacrés, sanctifiés, des parents qui ne disent pas, faites ce que je vous dis, pas ce que je fais. Non pas le modèle de chrétiens tièdes.

Parfois nous adaptons notre vie chrétienne à notre vie charnelle, une vie centrée sur vous-même. Je vais à l’église dépendant ce que j’ai fait la veille et l’heure que je me suis couché. Quelqu’un un jour nous a dit, je serai à l’église demain si je n’ai rien d’autre.

Mais vous dites, je suis chrétien, je suis sauvé, mais Dieu ne voit pas les choses comme nous. Souvent la chair, l’humain est le centre. Aller à l’église ne veut pas dire être né de nouveau, on va à l’église, mais il ne faut pas qu’il y ait trop de contrainte. Il ne faut pas que ce soit trop long, 25 minutes de prédication, cela suffit parce qu’après cela je perds ma concentration. Pourtant, nous pouvons rester des heures devant la télévision.

Écoutez ce que Jésus dira à la foule: Jean 6:24 « les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n’étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus.

Et l’ayant trouvé au-delà de la mer, ils lui dirent: Rabbi, quand es-tu venu ici? Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. »

En substance Jésus dit, vous ne venez pas pour moi, mais pour ce que vous pourrez avoir de moi. Réfléchissons sur cela, sommes-nous comme cette foule, centré sur nous-même.

Seigneur béni-moi, guéri-moi, donne-moi une voiture, change mon mari, ma femme.

Pouvons-nous venir vers lui seulement pour lui, pour l’adorer, pour lui dire que nous l’aimons. Cherchant sa face, plus que ses mains.

Nous sommes là, mais au centre ce n’est pas Jésus, alors cela laisse la place aux compromis, aux péchés, on s’organise pour vivre une vie chrétienne sans contrainte.

Dans notre village il y avait une église catholique et en face il y avait le bistro, la taverne. Beaucoup sortaient de l’église et se donnaient rendez-vous en face pour soi-disant socialiser, mais surtout avec de la bière. Le curé passait aussi en face pour socialiser autour d’une bière.

Ils allaient à l’église par tradition, pour se retrouver après autour d’une bière.

Nous pouvons avoir l’impression de vivre une vie chrétienne, mais où sont nos priorités, Dieu est-il au centre de notre vie, c’est cela qui est important, même pas de venir à l’église, quoi que cela soit important.

Éprouvons-nous, nous-même pour voir si nous sommes dans la foi, la vraie foi celle de Dieu, pas celle des hommes. Nous n’avons parfois qu’une illusion d’être dans la foi.

Pasteur Jean Ruland