Voix de Victoire du mois de mars 2022


Mot du Pasteur

Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux : un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté,  un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir ; un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser ; un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements ; un temps pour chercher, et un temps pour perdre ; un temps pour garder, et un temps pour jeter ;  un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ; un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix.

Les paroles de Salomon sont remplies de sagesse et nous portent à la réflexion sur le temps qui passe mais aussi sur le temps présent que nous vivons dans différentes sphères de notre vie.

Il y a eu des temps où face à cette pandémie nous avons dû quitter notre lieu de culte pour des raisons sanitaires et ceci avec la tristesse dans le cœur. 

Il y a eu des temps où nous entendions la Parole de Dieu sur internet dans le confort de notre foyer en prenant notre café, en écoutant la prédication à un moment choisi à notre convenance. Nous pouvons remercier le Seigneur mais ce mois-ci, il y a un temps pour abandonner notre café, notre temps cédulé là où nous choisissions l’heure qui faisait le mieux notre affaire, oui il y a un temps pour enlever nos pantoufles et remettre nos souliers, remettre notre tasse dans l’armoire et de ce fait marcher à nouveau vers notre assemblée afin de goûter à ces temps de fraternité comme auparavant. (Act.2 :44) Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun.

Avec l’amour du Seigneur et au plaisir de vous revoir

Pasteur Gilles Couture


La puissance de l’action de grâces

L’action de grâces est un acte de reconnaissance envers Dieu, venant du cœur et exprimé en paroles ou en actions. Nous sommes aimés du Seigneur, Il nous fait des faveurs et Il nous en fera encore. En retour, Il attend de notre part la manifestation de nos remerciements, et Il nous enseigne que notre reconnaissance porte des fruits glorieux ! Jésus lui-même rendait grâces. Le soir de Pâques, Jésus a accompagné deux disciples qui se rendaient à Emmaüs. Ceux-ci ne l’ont pas du tout reconnu. Ils l’ont invité pour un repas, et Jésus a accepté. Lorsqu’ils se sont retrouvés devant la table garnie, voici ce que fit Jésus : « Il prit du pain et après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent… » Luc 24:30

C’est par l’action de grâces, que la puissance de Dieu s’est manifestée et les yeux de ces disciples se sont ouverts mais Jésus a disparu. Les dernières paroles que ces disciples ont entendu de la bouche de Jésus, furent des actions de grâces. Jésus se rend devant la tombe de Lazare mort depuis 4 jours, devant Marthe et Marie, ses sœurs dans le profond chagrin et à leur grand étonnement Jésus, commence en rendant grâces : « Ils ôtèrent la pierre, et Jésus, levant les yeux en-haut dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé… » Jean 11:41

L’action de grâces a précédé l’un des plus grands miracles de Jésus. Jésus voulait donner une leçon de foi. Il a voulu exalter la puissance de Dieu et affirmer, que même dans le deuil, nous pouvions rendre grâce à Dieu pour son grand amour. Et c’est après son action de grâce que Jésus s’est écrié : Lazare sort ! Et le grand miracle s’est accompli.

Jésus a voulu nous enseigner que l’action de grâces précède l’intervention de Dieu ! Il y a certes un temps pour prier, mais le Seigneur apprécie l’action de grâces qui exprime notre foi que nous croyons que Dieu va agir en notre faveur. Les premiers chrétiens passaient beaucoup de temps à remercier et louer Dieu.

Lorsque Jésus quitta ses disciples le jour de l’Ascension, il demanda d’attendre la venue de l’Esprit-Saint et voici ce que nous rapporte Luc dans le dernier verset de son évangile : Ils étaient continuellement dans le temple, louant et adorant Dieu. Luc 24:53.

Les disciples ont passé leur temps d’attente dans la louange et l’adoration. En fait, c’est ce que Dieu attendait d’eux ! Et lorsqu’ils furent tous remplis du Saint-Esprit, alors ces louanges ont continué mais dans d’autres langues, avec des paroles manifestées par l’Esprit et c’est encore Luc qui nous rapporte : Comment les entendons-nous dans notre propre langue, parler des merveilles de Dieu ? Actes 2:11 Le parler en langue est certainement un plus dans notre louange et reconnaissance au Seigneur, le Saint-Esprit prend la relève quand nous manquons de mot.

L’Église primitive passait son temps dans l’action de grâces et la louange et voilà pourquoi, elle a pu se développer rapidement : Ils étaient chaque jour, tous ensemble, assidus au Temple, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait à l’Église ceux qui étaient sauvés!  Actes 2:46, 47.

Dieu n’a pas changé ! La louange et l’action de grâces étaient une activité prioritaire dans l’Église ! Quand le peuple voyait ces chrétiens si heureux, il devait se poser la question :

Pourquoi louez-vous le Seigneur ? Et ils devaient entendre cette réponse : Il nous a tant aimé, il a donné sa vie pour nous sauver de l’enfer, il est ressuscité pour nous préparer une place, son Esprit est venu habiter en nous ! Les cœurs étaient touchés et les âmes étaient sauvées !

Bénédiction en Christ avec action de grâces.

Pasteur Jean Ruland


Le combat de notre destinée

L’apôtre Paul encourage les frères de ‘’combattre le bon combat de la foi’’ (1 Tim. 6.12), il écrit également ‘’nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang’’ (Éph. 6.12). Le combat n’est pas de combattre contre la nature humaine par notre propre force, le combat est de garder la foi, de demeurer dans la Parole c’est à dire de rester ferme dans la foi peu importe ce que nous ressentons ou ce que nous pensons comprendre de la situation.

Ce combat se gagne ‘’…en rejetant le péché… et ayant les regards sur Jésus… (Héb. 12.1-2). Nous devons détourner nos regards de ce que le monde a à offrir et de ses convoitises et porter nos regards sur Jésus notre sauveur.

Plus on s’approche de Dieu plus on s’éloigne du péché. Si nous nous approchons du trône de la grâce, alors nous allons être secourus dans nos besoins (Héb. 4.6).

Il est faux de penser que la vie chrétienne est facile, que Jésus à tout fait et que nous devons seulement croire passivement en l’œuvre qu’il a accomplie et que nous aurons automatiquement une vie de victoire, que nous n’avons rien à faire, aucun effort à donner. C’est un mensonge du diable.

La vie chrétienne est une vie d’effort (Luc 13.24), il faut travailler à notre salut (Phil. 2.12). C’est précisément pourquoi le Père a envoyé le Saint-Esprit pour que nous puissions avoir la force pour combattre en prenant les armes de Dieu afin de saisir pleinement la victoire.

‘’Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable’’ (Éph. 6.10-11).

Le combat est une lutte face à un ennemi déjà vaincu à la croix, mais un ennemi actif qui veut nous entrainer avec lui dans la perdition de l’enfer. Notre part, comme enfant de Dieu, est de résister dans les jours difficiles (Éph. 6.13) sous la protection de Celui qui a vaincu le diable pour être secouru (Héb. 4.6).

‘’Je viens bientôt, tiens ferme ce que tu as pour que personne ne te ravisse le prix de la victoire’’ (Apo. 3.21 Bible Semeur).

Votre frère Christian Viau


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